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Les acteurs

 POUR

- Marc Simoncini

- Andrew Conru 

- Zick Rubin 

- Elaine Hatfield 

- John Alan Lee

- Centre d'imaginaire cognitive de Stanford 

CONTRE

- Paul Eastwick  

- Ellie Finkel 

- Samanta Joël

- Judith Duportail 

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Les acteurs en faveur :
Les acteurs en faveur :
  • Marc Simoncini: fondateur de Meetic.

 

Il fonde en 2002 le site de rencontre en ligne, Meetic.

Cette application est présente dans 15 pays et en 13 langues différentes. Cette

plateforme connaît un grand succès avec un chiffre d’affaire de plus de 115,5

millions d’euros en 2016.

Il exerce ses talents d’entrepreneur dans un autre site, Winamax qui est

spécialisé dans le poker et les paris sportifs en ligne.  

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  •  Andrew Conru: Fondateur du premier site de rencontre Web Personnals

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L’idée est venue lorsqu’il ruminait une rupture dans sa chambre universitaire et qu’il cherchait un moyen de donner un nouvel élan à sa vie sentimentale. Il a d’abord commencé avec des annonces dans les journaux ou des rencontres par vidéos où les gens regardaient des VHS remplies de profils pour ensuite les contacter.

Il a bâti Web Personnals en C++.

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  • Zick Rubin 

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Inventeur de la première échelle pour mesurer l'amour

Ce chercheur en psychologie part de l’hypothèse suivante : l’amour peut être conceptualisé de manière claire et mesurable.

ll commence par étudier la littérature (sociologie et en psychologie) pour trouver des critères.

Ces critères ont été classé en deux groupes : l’amour romantique et l’amour amical.

Par la suite deux questionnaires ont été mis en place permettant de mesurer ces

deux “phénomènes” (échelle de l’amour et de l’amitié).

L’idée était la suivante :

Montrer que ces deux échelles permettent de mesurer deux choses différentes.

Essayer d’établir un lien entre l’intensité du résultat obtenu avec le questionnaire et la force de la relation.

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  • Elaine Hatfield 

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Elle établit la Passionate Love Scale. Il s'agirait de répondre aux questions suivantes : “Pourquoi devenons nous si fou lorsque nous sommes amoureux ?”  ce qui a mené à la question “Qu’est ce que c’est l’amour passionnel ?”. 

C'est à partir d'un questionnaire de 15 à 30 questions, ou plutôt affirmations qu'elle affirme : “L’amour passionnel est culturellement universel”,  même s’il est certain qu’il y a des différences dans la façons d'expérimenter l’amour en fonction des cultures de chaque individu.

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  • John Alan Lee 

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Il a développé le concept des 3 types d'amour.

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  • Centre d'imaginaire cognitive de Stanford

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D’après des chercheurs de l’USC Viterbi School le ton de la voix des amoureux serait bien plus important dans la relation que les mots prononcés. La tonalité serait différentes en fonction des sentiments éprouvés et de leur intensité. Les chercheurs ont alors créé un outils appelé “l'acoustique vocale” qui prédit l’avenir amoureux d’un couple en étudiant la tonalité dans leur voix. l’outil fonctionne à 79%. Pour améliorer ce résultat les chercheurs prévoient d’étudier en plus du langage orale le langage corporel.On sait de source sûr que lorsqu’on communique, 55% de notre message est transmis par nos expressions physique, 38% par le ton de notre voix et seulement 5% par les mots que nous utilisons.

Il est donc normal qu’en amour aussi ce phénomène s’observe !

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Les acteurs en défaveur :
  • Paul Eastwick :

Ce chercheur s’est penché sur la question de l’importance des qualités que les gens attribuent à un partenaire amoureux (préférences de leur partenaire idéal). Il s’intéresse également à la manière dont la recherche sur les relations peuvent aider à comprendre l’évolution dans le temps.

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  • Eli Finkel :

Professeur en psychologie sociale, il  étudie l'attraction interpersonnelle, le mariage, la résolution des conflits et l'influence de nos relations sociales sur l'atteinte de nos objectifs.

 

Il met en place, Le Laboratoire de relations et de motivation (RAMLAB) qui  regroupe des chercheurs, qui collaborent avec Eli pour comprendre le fonctionnement des relations interpersonnelles. L’équipe utilise diverses méthodes empiriques (expérimentale, observationnelle, longitudinale, échantillonnage d’expérience, etc.) pour déterminer si deux étrangers ressentent une attraction particulière lors d’une première réunion.

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  • Samantha Joel :

 

Samantha Joel a travaillé comme post-doc dans le laboratoire du Dr Eastwick à l'UT Austin. Elle étudie la façon dont les gens prennent des décisions concernant leurs relations amoureuses. Par exemple, quels types de facteurs les personnes prennent-elles en compte lorsqu'elles tentent de décider si elles souhaitent aller plus loin  et donc commencer une relation potentielle avec un “date”, investir dans une nouvelle relation ou rompre avec un partenaire amoureux.

Dans ses recherches, elle s’appuie sur le domaine du jugement et de la prise de décision (JDM) pour mieux comprendre en quoi des décisions relatives aux relations sont similaires à d’autres types de décisions, ainsi que des manières dont elles pourraient être uniques.

 

L'un des principaux projets en cours dans le laboratoire est actuellement le projet Pair, qui consiste à recruter des personnes qui ont commencé à fréquenter une nouvelle personne et à l'étudier sur une période de deux ans. Cette étude fera progresser notre compréhension de base de la façon dont l'attraction romantique initiale progresse (ou ne progresse pas) lors d’un partenariat à long terme.

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  •  Judith Duportail 

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L’application Tinder a été lancée en France en 2013.

Le principe est de faire défiler des profils à droite ou à gauche, un like et même un “match” quand les deux personnes se “like”.

Après s’être inscrite sur Tinder, elle s’aperçoit que son compte à pas mal de succès.

Ce n’est pas un hasard puisqu’il s’agirait d’un “score de désirabilité” aussi

appelé “Elo score”.

Ce score est censé évaluer la désirabilité d’un profil en fonction de plusieurs

critères, le principal est le nombre de personnes qui ont liké notre profil.

Plus il y a de like, plus le score est élevé. Par la suite, les profils ayant

une note similaire sont confrontés.

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Elle décide donc d’enquêter sur ce “score de désirabilité” auprès du créateur de l’application Sean Rad.

Elle découvre que l’application se sert de 802 pages de données personnelles (les pages Facebook likées, les amis Facebook en commun, la géolocalisation, les goûts musicaux renseignés…).

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De plus, Judith Duportail découvre avec l’aide d’un spécialiste de l’analyse de

données : le “taux de succès”. Ce taux est une série de chiffres qui

correspondrait (Tinder n’a pas confirmé ni infirmé) au pourcentage de likes sur

un profil. Celui de la journaliste est de 55 %, ce qui signifie qu’une personne

sur deux ayant vu son profil l’a swipé à droite.

Dans cette découverte exclusive, on apprend que « le serveur peut être configuré pour lire des signaux implicites (…) à l’aide d’algorithmes de reconnaissance faciale ». Parmi ces signaux, « l’ethnicité, la couleur des cheveux, la couleur des yeux, etc des personnes likées par l’utilisateur ».

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L’auteur ayant accès au brevet déposé par Tinder, elle y découvre : nous avons tous un score attribué. Ce score est modifié à chaque nouveau profil rencontré car il ne dépend pas seulement de nous, mais plutôt de notre compatibilité avec un autre individu. Ainsi, la géolocalisation est un critère important de base. Mais ce critère s’efface si d’autres jugés plus déterminants sont présents. Une personne A peut matcher avec B si elle vit un peu loin MAIS a le même âge, le même niveau d’études et le même niveau de revenus par exemple.
La variabilité du score dépend du sexe des individus et reproduit des modèles patriarcaux qui s’observent dans la société.

La cartographie des acteurs

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