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Approche Scientifique 

L'amour ou le coup de foudre déclenchent des réactions chimiques dans le corps et plus précisément dans le cerveau. Des hormones sont libérées et parcourent le corps de la personne amoureuse. Ces hormones vont avoir un rôle important dans la réalisation des actions des individus. 

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  • Le Circuit de la récompense

 

Manger, boire, se reproduire et tant d’autres activités sont essentielles à la survie de l'espèce et de l’individu. Au fil du temps et de l’évolution, la sélection naturelle y a associé de fortes sensation de satisfaction afin d'empêcher l’extinction de la race humaine.

Un véritable circuit de la récompense s’est donc développé à l'intérieur de notre corps pour  faciliter l’accomplissement des actions comblant nos besoins fondamentaux. Il se situe dans le cerveau, le long de son faisceau médian.

La récompense et punition sont indues par des renforçateurs, par exemple la nourriture, ou l’acte sexuel.

Le circuit de la récompense est divisé en trois parties :

La partie affective, qui correspond au plaisir issue de renforçateur, ou au déplaisir issue des punitions. Les principales récompenses issue de la “consommation” de renforçateur sont les plaisir gustatif (du goût), sexuel ou somatosensoriel (perception de la chaleur, du toucher,...). Les punitions sont surtout la douleur ou la peur .

Ensuite vient la partie motivationnelle, celle-ci correspond à la motivation à effectuer l’effort afin de recevoir la “récompense”, ou alors celle à éviter la “punition”. Cette motivation est en grande partie indue à la suite d’une perception sensorielle ou d’une représentation mental d’un renforçateur. Il existe deux sorte de stimulus pour la motivation, l’un innée pour, par exemple, la perception de phéromone sexuel ou d’un goût sucré qui sont des renforçateurs inconditionnelles et un autre qui réactive l'expérience déjà vécu avec le même renforçateur, par exemple une somme d’argent ou un lieu, ce sont les renforçateur conditionnelle.

Enfin, la partie cognitive qui permet de créer le lien entre un renforçateur et sa récompense ou punition.

Ces trois partie sont bien distincte car elles dépendent de différents systèmes cérébraux. Mais, même avec un renforçateur identique, le plaisir, déplaisir ou motivation n’est pas forcément toujours équivalent. Effectivement l’effet du renforçateur varie selon l’état de l’organisme ou des préférence ou aversions apprises. En effet la nourriture est moins appétissante à la fin du repas qu’à son début, un aliment préféré peut provoquer le dégoût après une indigestion suite à sa consommation excessive.

coupe du
cerveau
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Pour revenir à notre sujet de controverse on peut prendre l’exemple du baiser.

Lorsque l’on reçoit un baiser des petits capteurs sous nos lèvres sentent le baiser et transforme les sensations obtenues en message nerveux. Ce message nerveux est ensuite envoyé vers le cerveau à travers la moelle épinière. Le message se trouve alors dans l’aire segmental ventrale, il est envoyé ensuite vers le noyau accumbens grâce à la dopamine (un neurotransmetteur, faisant circuler des informations entre diffèrent neurone), c’est à cet endroit que la plupart des drogues agissent. Une fois que l’information arrive dans le noyau accumbens une libération d’endorphine est effectué. Cette hormone est la récompense, l’individu se sent heureux et comblé lors de sa libération.

Tableau des hormones qui jouent un rôle dans l'amour

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